quelle journée de mer...credi, enfin presque!
elle avait pourtant pas mal débutée cette journée; j'étais motivé, avait réuni les papiers pour les choses à faire -j'y reviendrais
- préparer la dépose de mes chèques, emmené mes enfants à l'école, et était parti, volontaire et décidé!, avec suffisamment d'avance rapport au temps (météo
)
me voilà donc sur la route, neigeuse, légèrement!
je passe à la banque, dépose les chèques rapport au licenciement économique, ou plutôt la liquidation judiciaire dont mon ex employeur a fait l'objet et file mettre de l'essence dans la clio avant de prendre la route de lyon...
je me décide à passer par les monts du lyonnais (pour les initiés qui connaissent la région!
) et emprunte la route nationale 89; puis avec quelques variantes, je crois!, passe successivement par duerne et saint-martin-en-haut! -10°C et quelques 3cm de glace à 10 de neige... je passe la troisième, n'accélère plus et me laisse glisser en douceur sur ce que je devine du ruban d'asphalte...
parti avec une certaine avance donc, j'arrive à lyon (villeurbanne, mais les "étrangers" me situeront mieux
) et trouve une place, non payante
à proximité (4 blocs) de mon lieu de rendez-vous.
c'est à partir de là que les chose sont allées de mal en pis:
je me présente à l'IEC (cf jeu des trois heures page 51 il me semble
), me pose dans la salle d'attente devant la télé
en prévision de la grosse demi-heure que j'avais à y passer...
à peine 10 minutes plus tard (miracle ou traquenard,), une dame nous fait passer dans les cabines, avec quelques demoiselles qui attendaient également et sagement leur tour -chacun la sienne! de cabine
)... et moins de 5 minutes après, nous voilà tous recalés car ne correspondant pas au profil recherché (mais j'étais le seul à m'être taper deux heures de route
); elle nous invite également à postuler pour d'autres études, mais là encore, je suis le seul à avoir quitté le bâtiment sans rdv au vu de mon emploi "variable"... tant pis, les 100 euros seront pour une autre fois
je choisis de prendre l'autoroute pour rentrer, chat échaudé craint l'eau froide, ne souhaitant pas me voir coincé des les montagne du matin!!!
après moults ralentissements et autres freinages intempestifs (et oui, il neigeait aussi sur l'autoroute
)je dépasse saint-étienne et arrive enfin à montbrison, afin de voir l'avocate qui gère mon divorce; peine perdue, elle était en correctionnelle pour une affaire de drogue (en tant qu'avocate
ben voui, c'est son métier!) et ne pouvait, par conséquent, me recevoir... encore un mois d'attente, alors que tout les papiers étaient prêts -oui aussi, il faut maintenant les faire refaire, ces fameux papiers que j'ai préparés avec amour
car ils seront caducs lorsqu'ils seront présentés au juge- et que ma femme (futur ex-!) et moi étions d'accord sur tout et ce depuis fin août...
allez, je suis sur place, et file chez le mandataire judiciaire pour demander les derniers éléments du licenciement pour pouvoir postuler aux assedic!
bon non, dans le c.l léon, ils ont toute la trésorerie de mon ex-boîte, mais pas les feuilles de salaires... ahhhhh, c'est donc pour cela que je n'ai pas reçu mes congés payés (arf, à peine 5 semaines de salaire
)
ras la casquette, mandragor souhaite que je la récupère à la gare, soit! je serais même en avance pour récupérer les petits à l'école...
ben non, rien de tout ça...
une congère a scellé le reste de ma journée et réglé le sort de ma voiture... 15h45 perte de contrôle dans la ligne droite (essayez de vous faire une congère à 70 km/h
et fin de la course dans le fossé (1 mètres de profondeur) une vitre et un rétroviseur en moins...
point de dégâts corporels et pas d'autres véhicules impliqués, heureusement que j'ai de la chance de temps en temps! en fin bref, retour pénible à la maison à 19h45 au lieu de 16h45 le sourire aux lèvres...
eh... eh... ohe... il paraît qu'elle est réparable, ça ça le fait